Abandon et splendeur, ruines de quelques utopies et leur paradoxale beauté. Photographies argentiques, noir et blanc en traitement poussé, courant 2011.
La ruine possède une dimension existentielle qui nous ramène à l’expérience de la perte. Approcher les ruines nous donne à voir tout le possible de ce qui n’est plus, elles sont l’image même de l’absence.
C'est une tentative de déceler leur essence, leur nature insubstantielle et transitoire. En captant des brides pour en superposer les angles, je pouvais toucher du doigts leurs réalités.
La ruine est une archive, ce sont des lieux chargés dont la temporalité est celle de l’effacement et de la disparition. Elles sont là, comme un pied-de-nez à l'accélération du temps qui a cours aujourd'hui.